Comment les motos Jakarta ont conquis Dakar
Elles ont conquis le bitume dakarois. À toute heure, les motos Jakarta, surnommées thiak-thiak, slaloment dans la circulation. Longtemps cantonnées à des villes comme Kaolack ou Thiès, elles ont fini par s’imposer dans la capitale. Symbole d’une débrouillardise à grande échelle, ces deux-roues racontent aussi l’histoire d’une jeunesse en quête de subsistance.
Entre chômage endémique, exode rural et absence de perspectives, la Jakarta est devenue pour beaucoup une planche de salut. Du vieux Gallo, pionnier du transport à moto à Kaolack, à Moustapha Diagne, étudiant contraint de délaisser ses cours pour enfiler un casque, les récits se recoupent : faute d’emplois, la débrouille prend le guidon.
Plongée dans les rouages d’une économie informelle qui révèle les fractures sociales et la résistance d’une génération qui ne veut pas rester sur le bas-côté.







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