PARIFOOT : Le nouveau Péril est Vert
« C’est que… Bon…. » se perd en explications l’un d’entre eux, jetant des coups d’œil rapides pour s’assurer que les contrôleurs ne l’entendent pas avant de se réfugier auprès de ses camarades. Aucune pièce d’identité ne leur est exigée par ces gérants (consciemment) peu vigilants.
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Un jeune faisant ses choix de pari |
Nonobstant, lui, tout comme ses centaines voire milliers de jeunes compères, ne semble pas prêt à délaisser ce qui est désormais devenu une addiction pas évidente à délaisser. La maigreur des émoluments perçus au détour de rares «corvées» ou ventes de meubles, moroses comme le secteur artisanal au Sénégal, n’est pas pour aider à délaisser ces petites sommes que d’autres qualifient « d’argent facile ». Encore moins quand on est chômeur, désespéré, pas épargné par les vicissitudes d’un Monde matérialiste, ou habitué des bancs de classe ou d’Amphi désenchanté à cause d’un système éducatif qui a tout l’air de les pousser vers la porte du chômage.
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Un kiosque PMU sur l’Avenue Cheikh Anta Diop |
Quelques voix prétendent tonner pour dénoncer ce « détournement de mineurs organisé », mais ne sont guère assez fortes pour bouleverser ce qui est désormais le quotidien… d’oisifs-pariant.
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